lundi 28 janvier 2008

Arpète

Savez-vous ce que cela veut dire ?
Et bien moi je sais : dans l'Aveyron, les arpètes sont les "seconds", les "apprentis", les "sous-fifres", les "bon(nes) à tout faire", mais en même temps, ils et elles sont aussi les biens-utiles, les "ceux et celles sans qui les autres ne pourraient pas avancer aussi vite qu'ils le voudraient".
Pour illustrer l'idée, j'ai choisi Nadia Comaneci, dont je suis une groupie et qui porte sur son mini-vélo Théodora Ungureanu, en 1976, année fructueuse pour les roumaines aux Jeux Olympiques de Montréal en gymnastique sportive. Et bien sur cette photo, c'est Nadia l'arpète de Théodora. J'aime bien cet exemple car quand je me sens moi-même l'arpète de quelqu'un (je ne citerai personne), alors je me dis qu'il y a des arpètes célèbres et j'oublie mon état.
La force intérieure est très utile et permet de mieux supporter quand parfois l'autre pousse un peu trop grand-mère dans les orties.
Il fallait bien en faire une page de blog !

mardi 22 janvier 2008

Détails

J'aime les détails, surtout quand ils sont beaux, si bien que j'en ai fait un exemple condensé photo ci-dessus en exemple.
Tout ça pour dire que je suis très attirée par les détails sympathiques, vous savez, ceux qui avalent tous les détails négatifs qui pourrissent la vie.
Ces détails peuvent être visuels, gourmands, relationnels... tout ce que vous voudrez.
Le seul engagement, c'est de faire passer les bons avant les mauvais et là il faut s'exercer pour y arriver, mais ça marche.
Ces petits détails positifs prennent même parfois l'initiative eux-mêmes de prendre la place des mauvais et là c'est génial quand on les voit apparaitre devant soi sans que l'on ait demandé quoi que ce soit, c'est comme de la magie
J'appelle ça le pied-de-nez positif !
Car il faut bien tout ça pour supporter les conneries des autres au quotidien.
Heureusement, on vit pas tous pareil !

mercredi 9 janvier 2008

Soldes, je résiste !

Aujourd'hui mercredi 9 janvier, 1er jour des soldes.
J'ai décidé de ne pas craquer...
Voici ma méthode :
* jeter directement à la corbeille tous les mails qui parlent de soldes,
* ne pas du tout faire les boutiques,
* rester chez soi et essayer de cuisiner pour mieux manger,
* penser que Noël est juste derrière et que nous avons déjà eu notre part du gâteau,
* penser à mon armoire déjà pleine,
* penser à optimiser ma garde-robe,
* fouiller dans la garde-robe et ressortir des trucs sympas,
* penser à la planète : ne pas trop consommer, c'est faire preuve d'un comportement citoyen,
* customiser certains vêtements (j'ai récemment changé tous les boutons d'un gilet noir en les remplaçant par des boutons de couleur différente puisés dans mon stock pour l'égayer : effet garanti),
* penser que le printemps arrivera vite et que ce sera sympa de craquer alors sans rancune,
* penser que "craquer" pour une solde procure une satisfaction assez éphèmère,
* penser que les soldes ne sont pas toujours intéressantes,
* prendre un bon bouquin pour s'évader dans les pensées,
...
Voici quelques idées, c'est surtout dans la tête et je ne vous cache pas qu'un petit tour aux soldes est parfois bon pour le moral et donc la santé.
Je me dis simplement que tant que ça ne me chatouille pas trop, ça va, je résiste plus facilement.

La société de consommation dans laquelle nous sommes est parfois trop tentante, c'est bien aussi de mettre un peu de sous de côtés pour se faire plaisir plus tard ou payer les futures factures, qui ont tendance à augmenter ces derniers temps, surtout côté carburant !

Je terminerai avec le coup de coeur pour la matière textile "polaire" : elle est issue de récupération de bouteilles plastiques, elle sèche vite, elle n'a pas besoin de repassage, elle est quasi-inusable et chaude...

vendredi 4 janvier 2008

2008, Respirez





Le Plateau de Beille en Ariège a été le théâtre d'une balade majestueuse et super-respiratoire pour finir l'année 2007 et par conséquent commencer l'année 2008 avec le plein de bon air.
Je vous souhaite à tous une année 2008 riche de respirations ennivrantes pour mieux vivre chaque instant présent.

mardi 18 décembre 2007

Et si et mi


Encore un petit clin d'oeil au parler d'ici.
Cette expression est douce et musicalement gaie, à chaque fois que je l'entends, j'imagine un petit ruisseau qui coule doucement.
Ici donc, pas toujours besoin de yoga ou autres activités apaisantes, il suffit parfois d'écouter le parler aveyronais.
J'emprunte cette expression à une amie qui n'arrête pas de l'employer à tout bout de champ, et même plusieurs fois dans une même phrase. J'adorrreeeeeeeeeeeeeeeeee.
En fait, en racontant une histoire quelle qu'elle soit, si vous employez "et si et mi", cela poursuit l'histoire tout en douceur et semble faire qu'elle n'est pas finie. A vous d'enchaîner donc car celui ou celle qui l'utilise est en fait à cours d'idée et se recharge les batteries pour continuer à raconter la suite...
Je ne suis pas moqueuse, mais je conçois que les gens d'ici, du sud tout de même un peu, ont besoin de se reposer avant d'enchaîner avec la suite des évènements à raconter... car leurs histoires sont parfois longues pour leur interlocuteur mais aussi pour eux-mêmes.
"Et si et mi" est comme un trou normand mais pour le parler.

Patin coufin


Il y a une expression que je trouve succulente, employée indifféremment par les hommes ou les femmes, et qui sonne super bien : son petit son de clochette avec l'accent aveyronnais est un régal à entendre.
Voici un exemple de son utilisation pour vous traduire son sens :
Les aveyronnais sont un peu du sud, tout de même, et s'ils se plaisent à décrire leurs histoires en long, en large et en travers dans une prose tout à eux, parfois, ils saturent et annoncent en fin de phrase "patin coufin" pour conclure. Cette petite expression ajoute un petit quelque chose de "dansant", de rebondissant comme un bon oreiller et donne encore plus de relief au parler.
La traduction de notre "et tout le tralala", vous l'avouerez, est fort jolie.
J'en redemande... (le "re" est typique du Jura et des Vosges : tu en "reveux", tu en "rauras", je te "ratadore"...).
A vous de me donner d'autres exemples sympathiques.

mercredi 5 décembre 2007

Ruby

Jean-Baptiste ELISSALDE :

Ici en Aveyron, il y a la culture du ballon ovale et on ne prononce pas le "g".
Après la coupe du monde récente, chacun a été sensibilisé au rugby, même si on pouvait le regarder avec un regard distant auparavant, car avec toute la communication et leur jeu, Chabal et les autres joueurs ont su mettre en avant ce sport.
A défaut d'aller voir un match de coupe du monde, nous sommes allés voir un match du Top 14 à Toulouse qui rencontrait Albi à domicile début décembre.
Nous avons pu observer le jeu de près dans un stade où la dimension est assez sympathique. Je l'avais moins ressenti au Stade de France où, du fait de la grandeur du stade, on se sent un peu loin du jeu.
J'ai été impressionnée par la carrure de certains joueurs et je me demande comment ils arrivent à courir car leurs cuisses se touchent tout le temps entre elles. Il y a aussi les numéros 9 qui sont très présents et petit à petit je découvre les règles.
Ce que je préfère, c'est la concentration lors de la transformation des pénalités.
Je m'arrête là car je vais en faire sourire plus d'un dans mon approche technique de ce sport.
L'ambiance dans les tribunes est très sympa.
A voir donc pour sa culture du ballon ovale.

Crédit Photos : Kevin et Valentin